Accueil Actu

L'Ukraine veut former une légion étrangère pour combattre les Russes

L'Ukraine est en train de former une légion de combattants étrangers pour l'aider à repousser les forces russes qui ont envahi le pays, a annoncé la présidence dans un communiqué dimanche. La ministre britannique des Affaires étrangères a réagi, déclarant qu'elle soutiendrait les Britanniques qui souhaitaient partir combattre en Ukraine.

"Tous les étrangers désirant rejoindre la résistance aux occupants russes et protéger la sécurité mondiale sont invités par les autorités ukrainiennes à rejoindre les forces de défense", indique le communiqué de la présidence ukrainienne. Il est précisé qu'une unité spéciale sera formée sous le nom de "Légion internationale". Les volontaires sont appelés à se rendre dans les ambassades d'Ukraine dans leur pays.

Le président Volodymyr Zelensky avait déjà appelé vendredi les Européens ayant une expérience du combat à se rendre en Ukraine pour combattre l'armée russe. Un appel qui a déjà trouvé un écho au Royaume-Uni, puisque la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a déclaré qu'elle soutiendrait "absolument" les ressortissants britanniques qui choisiraient de se rendre en Ukraine pour aider à combattre l'invasion russe. Elle répondait à une question sur la chaîne BBC: "C'est une chose à propos de laquelle les gens peuvent prendre leurs propres décisions. Le peuple ukrainien se bat pour la liberté et la démocratie, pas seulement pour l'Ukraine mais pour toute l'Europe. Absolument, si les gens veulent soutenir cette lutte, je les soutiendrai dans leur démarche."

La légion internationale que veut former le président Zelensky rappelle les Brigades internationales qui ont combattu les fascistes pendant la guerre civile espagnole dans les années 1930.  Par le passé, des questions ont été soulevées quant à la légalité du départ de Britanniques pour combattre dans des conflits étrangers. En 2014, le Crown Prosecution Service a averti que les ressortissants britanniques partis combattre dans la guerre civile syrienne risquaient d'être poursuivis par la justice, même s'ils avaient rejoint les rebelles qui luttent pour renverser le président Bachar el-Assad.

À lire aussi

Sélectionné pour vous