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Hamid Babaei, le doctorant iranien de l'ULiège emprisonné dans son pays depuis 2013, a été libéré mardi soir après avoir purgé la peine de six ans à laquelle il avait été condamné, annonce Amnesty International Belgique Francophone dans un communiqué. L'ONG de défense des droits humains s'en réjouit, ajoute-t-elle.
Pour le simple fait d'avoir refusé d'espionner ses compatriotes en Belgique
Amnesty International continue de fustiger la condamnation de M. Babaei. L'homme avait été arrêté à Téhéran le 13 août 2013, accusé "d'atteinte à la sécurité nationale par la communication avec des États hostiles (la Belgique)" et condamné le 21 décembre de la même année à six ans d'emprisonnement. "Pour le simple fait d'avoir refusé d'espionner ses compatriotes en Belgique, Hamid Babaei a passé six ans en prison dans des conditions parfois extrêmement difficiles, qui ont impacté sa santé physique et mentale. Il n'aurait jamais dû passer un seul jour en détention", explique Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d'Amnesty International, cité dans le communiqué.
Amnesty ajoute par ailleurs rester "extrêmement inquiète" de la situation d'Ahmadreza Djalali, l'enseignant invité de la VUB, condamné à la peine de mort en Iran.