Accueil Actu Monde International

Corruption présumée au Parlement européen: que sait-on de l'enquête?

Six personnes au total ont été privées de liberté vendredi dans le cadre de l'enquête à grande échelle du parquet fédéral et de la police fédérale pour des délits présumés d'organisation criminelle, de corruption et de blanchiment d'argent, annonce le parquet fédéral dans un communiqué diffusé dimanche.

Tout a commencé par la perquisition du domicile de l'ancien député européen Pier Antonio. Les enquêteurs y ont retrouvé 600.000 euros en cash. Il serait considéré comme le cerveau de cette organisation criminelle financée par le Qatar. 

Les enquêteurs se sont également intéressés au couple que forment la vice-présidente grecque du Parlement Eva Kaili et son compagnon Francesco Giorgi, un assistant parlementaire. La police tombe sur le père de cette dernière transportant une valise avec 600.000 € en cash. Les enquêteurs perquisitionnent donc le domicile du couple et y découvre 150.000€ supplémentaires.

Au total, la justice a donc mis la main sur 1.350.000€. Une quatrième personne inconnue pour le moment a également été inculpée. Elles l'ont été pour corruption, blanchiment et organisation criminelle.

Le domicile de Marc Tarabella perquisitionné

Le domicile du député européen PS Marc Tarabella a également été perquisitionné, selon une information du Soir et de Knack confirmée à l'agence Belga par l'intéressé. "La justice fait son travail d'information et d'enquête, ce que je trouve tout à fait normal. Je n'ai absolument rien à cacher et je répondrai à toutes les questions, cela va de soi si cela peut les aider à faire toute la lumière sur cette affaire", a alors commenté le député.

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Lindsay a perdu son compagnon dans un accident de la route et l'a appris via Facebook: "On vole une partie de l'intimité de la famille"

L'Agence Wallonne pour la Sécurité routière lance une nouvelle campagne : elle concerne la publication d'accidents de la route sur les réseaux sociaux, parfois avant même que les proches ne soient avertis. Pour ces familles, c'est la double peine lorsqu'elles découvrent le drame sur les réseaux sociaux, de manière brutale : c'est le cas de Lindsay, qui a apppris la mort de son compagnon sur Facebook.   Société