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Alors que les résultats des analyses devaient être connus ce mois-ci, les prélèvements effectués sur 67 chiens, présents dans la forêt de l'Aisne où est morte Elisa Pilarski en novembre dernier, n'ont toujours pas été envoyés au laboratoire selon nos confrères de Franceinfo. Estimé à 100.000 euros, le coût des analyses est jugé trop coûteux par la justice française. Un nouveau devis a donc été demandé à un laboratoire concurrent.
Information judiciaire pour homicide involontaire
Elisa Pilarski, 29 ans, alors enceinte, était partie se promener avec son chien Curtis et a été retrouvée morte le 16 novembre en forêt de Retz où une chasse à courre était organisée parallèlement. D'après l'autopsie, le décès a pour origine "une hémorragie consécutive à plusieurs morsures de chiens aux membres supérieurs et inférieurs ainsi qu'à la tête".
Une information judiciaire contre X est en cours pour "homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence (...) résultant de l'agression commise par des chiens", confiée à la direction interrégionale de police judiciaire de Lille.
Afin d'identifier les animaux responsables, des prélèvements génétiques ont été effectués sur 67 chiens: les 5 American Staffordshire d'Elisa Pilarski et 62 chiens appartenant à l'association le Rallye la Passion. Les résultats ne sont pas connus pour l'instant. Le chef d'équipage de la chasse à courre, Sébastien van den Berghe, a été placé sous le statut de témoin assisté, statut intermédiaire entre la mise en examen et le statut de témoin simple, à sa demande, selon son avocat.