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Ils en sont persuadés. Leur fille, que nous appellerons Emilie, aurait pu être la proie de Nordahl Lelandais. L'affaire est rapportée par nos confrères du Parisien. Eric et Élodie reviennent sur une journée qui aurait pu se terminer en un drame.
Nous sommes le 26 août 2017 (pour rappel, la petite Maëlys a été enlevée et tuée durant la nuit du 26 au 27 août). Elodie fête son anniversaire en compagnie de ses proches. Un barbecue est organisé dans le jardin de la maison familiale, plusieurs enfants participent à la fête. Vers 17h, Eric quitte la fête pour se réapprovisionner en bouteilles d'alcool, en compagnie de son beau-frère. A quelques pas de la maison, il croise Nordahl Lelandais. Eric ne le connaît pas contrairement à son beau-frère. Ce dernier le salue.
"Il attendait, téléphonait avec son portable. Je ne l'avais jamais vu. Mais le frère d'Élodie, lui, le connaissait un peu. Il l'a salué. Je lui ai alors proposé de venir boire un coup chez nous. Mais il a décliné l'invitation", rapporte Eric à nos confrères.
Il recherchait une proie
Quelques heures plus tard, des habitants de la commune célèbrent un mariage à la salle des fêtes. L'ex-militaire s'y rend. Mais vers 22 h, il quitte la salle des fêtes pour se rendre à l'anniversaire d'Elodie. Il ne connaît personne, mis à part le beau-frère de la jeune femme. "Alors qu'il n'est pas censé connaître ma fille, il s'est dirigé vers moi en me demandant si j'étais bien la maman d'Émilie", confie la mère de famille au Parisien. Cette dernière lui répond: "Je lui ai répondu que oui. Il m'a alors dit : 'votre fille est très jolie, gentille et polie'.
Elodie se méfie alors de celui qui s'est invité à sa fête d'anniversaire. "Avec le recul, je pense qu'il était en mode prédateur. Il recherchait une proie. Et sa proie, cela aurait pu être notre fille. J'ai cette conviction", assure Eric. Quelques heures plus tard, l'ex-militaire enlève et tue la petite Maëlys. "Cela aurait pu être ma fille estime-t-elle aujourd'hui. C'est très dur pour une maman de penser à ce genre de chose. J'en fais des cauchemars", conclut Elodie.