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Il attribue ces mauvaises classifications à des tests plus nombreux dans son pays, y voyant un gage de bonne gestion de la crise sanitaire. "Le Luxembourg suit les recommandations de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) de contrôler, contrôler et contrôler", a souligné M. Bettel. "On ne peut pas ensuite pénaliser les pays qui le font ; si on contrôle beaucoup, c'est normal qu'on trouve beaucoup de tests positifs", a-t-il ajouté. A ses yeux, le Luxembourg "se trouve aujourd'hui exclu de certains pays tout simplement en faisant son boulot."
En orange pour la Belgique
Le Luxembourg est inscrit depuis plusieurs jours par les Affaires étrangères belges en code orange, ce qui signifie que les voyages y sont possibles sous condition d'une vigilance accrue et font l'objet d'une recommandation de quarantaine et de dépistage à leur retour. Le sujet des règles sanitaires aux frontières intérieures de l'UE ne figure pas à l'ordre du jour du sommet, mais chaque pays est libre d'apporter ses commentaires.
4 personne sur 10 testées contre 1/10 en Belgique
Les sommets sont aussi un lieu privilégié de rencontres bilatérales au cours desquelles ce genre de problème peut être abordé. La zone orange est déterminée par une augmentation des cas d'infections au nouveau coronavirus par rapport à la Belgique. Mais le code couleur ne tient pas compte de la large proportion de tests menés au Luxembourg. Avec plus de 400 tests par millier d'habitants, le Grand-Duché se place parmi les pays européens qui dépistent le plus. La Belgique pour sa part teste à peine 100 personnes par millier d'habitants. Une adaptation de cette classification serait à l'étude côté belge.