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Les laboratoires de Wavre du géant pharmaceutique GSK (30 vaccins contre différentes maladies, deux millions d'unités distribuées chaque jour dans le monde entier) ont produit les premières doses d'adjuvant pour le futur vaccin contre le coronavirus. Ce vaccin est développé en partenariat avec un autre poids lourd du secteur, le groupe Sanofi.
L'adjuvant est une substance qui augmente l'efficacité de l'antigène qui est utilisé pour provoquer une réaction immunitaire de notre corps. "Le premier effet, c'est d'augmenter la réponse immunitaire, donc c'est créer plus d'anticorps. Le deuxième effet c'est de permettre à ces anticorps de durer beaucoup plus longtemps dans le temps. Le troisième effet, c'est de permettre moins de principe actif d'antigène dans le vaccin. Et donc d'augmenter par là la production, la capacité de production", explique Patrick Florent, administrateur délégué de GSK Vaccines en Belgique.
"Le vaccin est en développement clinique pour le moment. Il est en phase 1.2. Pour la fin de cette année, il rentrera en phase 3. Ça veut dire que milieu de l'année prochaine, on pourra mettre ces doses de vaccins sur le marché et commencer à vacciner la population", indique Patrick Florent.
"Dans le cadre d'une pandémie, il est vraiment primordial d'aller le plus vite possible, de prioriser absolument toutes les étapes de développement et de production pour mettre le vaccin à la disposition de la population le plus vite possible", raconte Patrick Florent.
La technologie de l'adjuvant a, elle-même, été découverte par les laboratoires belges de GSK. La société emploie 9000 personnes dans notre pays, essentiellement sur les sites de Rixensart et de Wavre dans le Brabant wallon.
GSK et Sanofi ont déjà conclu des accords avec plusieurs instances nationales ou supranationales pour un total de plus de 732 millions de doses de vaccin dont 300 millions de doses pour l’Union Européenne.
