Accueil Actu

Coronavirus: "N'arrachez pas la flore du littoral qui se développe et protège la côte belge", demande une coalition environnementale

Ces dernières semaines, la flore du littoral a profité du calme et de l'absence des touristes en raison de la pandémie de coronavirus. Ces végétaux sont le signe d'une restauration naturelle des dunes et offrent une meilleure protection de la côte belge, assure WWF. Avec d'autres associations environnementales, elle demande aux municipalités de ne pas arracher ces végétaux au profit de plages lisses et artificielles.

La coalition environnementale '4Sea' invite les municipalités de la côte belge à préserver la flore du littoral et à mieux équilibrer tourisme et nature. Les végétaux qui ont poussé pendant la période du confinement permettent notamment de retenir le sable sur les plages et offrent une protection précieuse contre l'élévation du niveau de la mer.

> CORONAVIRUS en Belgique: les dernières infos

"Au cours des dernières décennies, la plage de nombreux endroits de la côte est passée d'une zone de transition naturelle entre la mer et la terre à une zone de loisirs intensivement utilisée. Cela s'est fait au détriment de la résilience naturelle de la zone côtière", affirme le collectif '4Sea', constitué des organisations environnementales Natuurpunt, WWF, Bond Beter Leefmilieu et Greenpeace.

C'est mieux aussi pour le portefeuille des stations balnéaires

Le calme des dernières semaines et l'absence de touristes ont néanmoins permis une restauration naturelle des dunes. Des plantes telles que l'Agropyre à feuilles de joncs ou la Roquette de mer semblent avoir repris leurs droits. Ces végétaux retiennent le sable sur la plage, sont le moteur de la formation des dunes embryonnaires et permettent de réduire le risque de formation de falaises. Une réduction de la quantité de sable sur la digue permettrait également de réaliser des économies dans les coûteux travaux de nettoyage, soulignent les collectifs.

'4Sea' demande aux municipalités côtières de ne pas arracher ces végétaux au profit de plages lisses et artificielles. La coalition propose également le lancement d'une campagne de sensibilisation afin de permettre aux touristes de se familiariser avec les plages naturelles et sans déchets.

À lire aussi

Sélectionné pour vous

"Apprendre du passé et vivre dans le présent": 20 ans après le tsunami, l'incroyable résilience des Thaïlandais

Le 26 décembre 2004, un terrible tsunami frappe la Thaïlande. Plus de 220.000 personnes, dont 11 Belges, y ont perdu la vie. Si le Tsunami a été moins meurtrier qu’en Indonésie, la Thaïlande a surtout marqué les esprits, car la moitié des victimes étaient des touristes, et nombre d’entre eux n’ont jamais pu être identifié par leurs familles. 20 ans plus tard, sur place, que reste-t-il du Tsunami de 2004 ?