Partager:
Le test de dépistage du coronavirus comporte toujours un faible risque de faux négatif. Deux cas de figure peuvent se présenter selon le docteur Yves Van Laethem : "Si le test est effectué alors qu’il y a trop peu de virus, lorsqu’on a eu la maladie mais ce n’était pas trop important et c’est en train de diminuer, alors la charge virale diminue. Ou alors trop tôt : on a été contaminé la veille, on ne fera la maladie avec de la fièvre que 4 ou 5 jours plus tard, il n’y a peut-être pas encore assez de virus pour qu’on le trouve”.
Un faux négatif peut également se produire lorsque le test n’est pas correctement effectué, ce risque existe pour n’importe quelle analyse. Il est difficile d’estimer la proportion de ces tests faussés mais Yves Van Laethem rassure : “Si le test est bien réalisé quand la personne a des symptômes, le PCR est très fiable (test de dépistage classique qui est utilisé depuis le début de la crise de coronavirus en Belgique. Un prélèvement est effectué dans les cavités nasales puis analysé en laboratoire). C’est assez sensible et très spécifique. C’est-à-dire que si le test est positif, il n’y a pas de doute possible, ce n’est pas une autre maladie qu’on a en même temps qui donne un mauvais résultat”.