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Le musée Autoworld, à Bruxelles, accueille jusqu'à la fin janvier certaines des plus belles voitures américaines des années 50 et 60 lors d'une exposition inédite. Un âge d'or de l'automobile made in USA, qui recèle de nombreuses histoires incroyables, comme l'a expliqué un passionné à Sébastien Rosenfeld et Thomas Decupère.
Nos journalistes ont suivi Rodolphe. Commissaire de l'exposition, il est avant tout un passionné qui a le goût de l'
"C'est un des 26 modèles qui ont été produits et dont le premier propriétaire était Dean Martin. C'était un peu la voiture mythique du Rat Pack (NDLR: littéralement Club des rats, qui réunit quelques-unes des stars les plus populaires du moment), Frank Sinatra en a eu une. Ronald Reagan en a eu une, il l'a d'ailleurs perdue à une partie de poker en jouant contre Lyndon Johnson à l'époque", rappelle Rodolphe Bensel.
Un mode d'expression: mais attention aux erreurs de goût
La voiture n'est pas seulement un mode de déplacement, mais aussi un outil de révolte. Les courses sauvages de dragsters s'opposent aux véhicules de la bonne bourgeoisie américaine… mais attention à la faute de goût.
"Par exemple ici, la société puritaine américaine a trouvé que, dans la calandre, se retrouvait la forme d'un sexe féminin, donc ça ne faisait pas très bon genre. De ce fait, ça a presque causé la faillite de la société Ford à l'époque", raconte Rodolphe.
La rivalité entre les constructeurs est à son apogée. Dodge, Plymouth et Ford vont faire de la route un gigantesque show-room. À l'époque, le pétrole coule à flot, et tous les caprices sont permis. "Ici c'est une voiture tout à fait particulière, déjà rien que par son système de portière coulissante, mais c'est une voiture d'un multi-millionnaire. Il a voulu créer une voiture spéciale pour lui", confie Rodolphe.
Du chrome, des carrosseries impressionnantes et des modèles qui marquent l'imaginaire. Difficile par exemple d'oublier la Ford Torino de Starsky & Hutch, ou la Mustang du film Bullitt.
L'exposition est ouverte à l'