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Cela fait un quart de siècle que Ben Kilham vit avec des ours noirs. Dans un clos de trois hectares proche de sa maison, il accueille des oursons orphelins. Il veille à ce qu’ils grandissent et grossissent. Puis à 18 mois, il les relâche dans la nature.
"On peut facilement vivre en harmonie avec des ours. C’est juste une question d’éducation", confie Ben Kilham, spécialiste des ours.
L'ours n'est pas l'ennemi de l'homme
Depuis 25 ans, l’homme tente aussi de partager son savoir, démontrer que l’ours n’est pas l’ennemi des hommes, et plus encore que les deux espèces sont plus proches qu’il n’y paraît.
"Les femelles ours pratiquent l’altruisme réciproque, c’est-à-dire qu’elles peuvent partager des choses avec un décalage dans le temps. Elles ont toutes les conditions psychologiques qu’ont les êtres humains et ce sont les seuls animaux non humains à avoir ce genre de comportements", souligne le spécialiste des ours.
Des difficultés à trouver de la nourriture
Si l’ours noir s’approche parfois des habitations, c’est parce qu’il y trouve de quoi manger, de la nourriture facilement accessible.
"Certains ourson orphelins survivent pendant l’été et l’automne mais quand l’hiver arrive ils ne parviennent pas à s’engraisser suffisamment et c’est là qu’on les retrouve près des cabanes à oiseaux où les gens laissent de la nourriture", explique Ben Kilham.
En 25 ans, ce passionné s’est occupé de 165 oursons. Chaque année, 5 à 600 ours sont abattus dans la région du New Hampshire aux Etats-Unis.