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Visite dans les maisons de repos: "C'est une mesure d'humanité, des personnes âgées meurent seules", justifie Di Rupo

La Première ministre a annoncé mercredi la possibilité de visiter un résident dans une maison de repos. Mais sous certaines conditions. "Nous autorisons ces lieux à accueillir une personne désignée à l'avance, uniquement si cette personne n'a montré aucun symptôme de la maladie endéans les 15 jours de la visite et qu'il s'agit à chaque fois de la même personne. Les maisons de repos et centres organiseront ces visites", a-t-elle dit. Cette mesure a été accueillie froidement par des directeurs de maisons de repos qui craignent un risque de contamination supplémentaire ainsi que des difficultés d'ordre pratique (comment choisir la personne qui a droit la visite dans une famille où plusieurs personnes veulent la faire et ne parviennent pas à s'entendre par exemple).

Ce jeudi matin sur Bel RTL, le ministre-président wallon a justifié cette mesure. "C'est une mesure d'humanité", a déclaré Elio Di Rupo. "Des personnes âgées meurent seules ou sont seules dans leur chambre sans visite excepté des visites courtes du personnel", a-t-il dit, précisant qu'il ne s'agissait pas d'une obligation et que chaque maison de repos déciderait des modalités. "Il faudra des concertations avec responsables des maisons de repos bien entendu pour que chacun puisse s'organiser", a-t-il poursuivi.

"La priorité des priorités pour les maisons de repos est de procéder au test" a encore déclaré le ministre-président wallon. Rappelant que le gouvernement fédéral avait prévu un peu plus de 66.000 tests pour la Wallonie, il a dit que la Région en demandait beaucoup plus. "On espère les obtenir dans les prochaines semaines", a-t-il ajouté. 

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