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Grâce à Dieu fait référence à une affaire traitée en ce moment devant un tribunal français. C’est l’histoire de trois victimes de faits de pédophilie au sein de l’église.
"C’est une réalité malheureusement et on sent à travers l’expression des trois hommes une profonde souffrance", réagit Philippe Goose, doyen de la basilique de Saint-Hubert.
Pas de surprise pour le doyen de la basilique de Saint Hubert. En avril l’an dernier, le réalisateur français François Ozon choisit la basilique comme lieu de tournage durant une journée.
"Il n’y a rien dans la bande-annonce qui ne respecte ce qui a été convenu avec la Basilique au moment du tournage du film. J’avais demandé vraiment que le culte soit respecté, qu’il n’y ait pas d’actes qui puissent scandaliser les paroissiens et les croyants".
"Nous savions que le film allait aborder la remise en question d’un homme de 40 ans", explique la Présidente du conseil de fabrique de l’église d’Arlon, choisie elle aussi par le réalisateur. Le doyen savait-il que la pédophilie au sein de l’église est le thème abordé par le film ? Pas de réponse à cette question. "C'est important de dire que la vérité doit être faite, que l'on ne doit plus cacher ces choses-là. Ce n'est pas uniquement l'Eglise qui a caché, on le voit dans le portrait des deux mères que l'on voit dans la bande-annonce, c'était des choses dont on ne parlait pas", ajoute le doyen.