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La fédération des courtiers en assurance interpelle et lance une campagne sur le ton de l'humour. Quand leurs enfants sont en âge d'avoir leurs propres voitures, de nombreux parents continuent de prendre une assurance à leurs noms. Le but est de payer moins cher, puisque l'assurance des jeunes est très élevée, mais prendre ce risque peut se retourner contre vous...
C'est grâce à une vidéo de "Guihome" sous un format très dynamique et un ton humoristique que la fédération des courtiers en assurance propose d'aborder le sujet parfois rébarbatif des assurances pour les jeunes. Face au prix élevé, certains sont tentés de mettre leurs voitures sous le nom de leurs parents.
Mais si le jeune est le principal conducteur, cette petite astuce constitue une fausse déclaration. "Parce que si tu as un accident, elle va faire quoi ton assurance ?", demande l'humoriste dans la capsule vidéo.
Des millions d'amendes peuvent être demandés en cas de fraude
"En cas d'accident, si on se rend compte que le conducteur n'est pas déclaré, et qu'il y a une fraude à l'assurance, l'assurance en question à un droit de recours, et peut récupérer tous les dommages qu'elle a payé à la victime", explique Patrick Cauwert, administrateur délégué de Feprabel. "Les montants peuvent parfois dépasser le million d'euros. Il est possible de gagner quelques centaines d'euros de prime, mais on risque de s'endetter pour quelques millions d'euros".
Reste que les prix des assurances "jeunes conducteurs" sont parfois rédhibitoires, mais plutôt que d'en arriver à de fausses déclarations, des aménagements peuvent être trouvés.
"En tant que courtier, on a souvent des solutions si les parents sont assurés chez nous, on peut trouver des solutions intéressantes", affirme Olivier Ruyssen, président de la section namuroise de Febrapel.
Si le jeune fait face à des refus d'assurance ou à des tarifs trop élevés, il peut également se tourner vers le taux de tarification qui l'aidera à trouver une solution légale.