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Vous supportez le stress et les horaires compliqués? Un secteur cherche des milliers de travailleurs

Il manque entre 3.000 et 5.000 chauffeurs routiers en Belgique, pour un parc de 150.000 camions. En 12 mois, les services d'aide à l'emploi ont enregistré une augmentation de 34% des offres d'emploi dans le secteur du transport routier. 80% des employeurs n'ont pas assez de chauffeurs et 40% des conducteurs en activité ont plus de 50 ans.

Problème: les jeunes semblent de moins en moins séduits par le métier. Parmi les causes, un salaire faible, en moyenne de 11,64€ brut / heure, soit environ 2.500 euros pour 50 heures par semaine.

Les horaires sont également difficiles et le métier comporte une certaine part de stress. "Il y a la responsabilité vis-à-vis des consommateurs, qui attendent leurs marchandises. Des fabricants qui attendent leurs pièces pour lancer une production. Donc effectivement il y a beaucoup de stress qui est lié aussi à l'immobilité ou aux problèmes de bouchons qu'on connaît, c'est particulièrement stressant", explique Michaël Reul, secrétaire général de l’Union professionnelle du transport et de la logistique (UPTR).


Des travailleurs pourtant fiers de leur métier

Malgré les difficultés, les routiers sont fiers de l'être. "C'est certainement un beau métier, et un métier nécessaire, car sans le transport, l'économie est à l'arrêt", confie Isabelle De Maegd, porte-parole de la Fédération belge du transport (Febetra).


Le secteur propose de rembourser le permis

Face aux difficultés de recrutement, le secteur met les moyens pour essayer de séduire: le permis, qui coûte environ 3.500 euros, est désormais remboursé par le fond social du secteur (UPTR et Febetra) au candidat ou à l'employeur qui aurait payé la formation.

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