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Le début d'une révolution dans le système carcéral: voici la 1ère maison de détention qui verra le jour en Belgique

A Courtrai, la première maison de détention de notre pays pour purger des peines de prison de moins de 3 ans. Il s'agit d'hommes qui doivent purger au maximum 3 ans de prison et qui sont préparés à leur réinsertion dans la société. Les maisons de détention encadrent mieux les prisonniers et leurs permettent de trouver un travail par exemple. 

Cet ancien centre de soins pour bénéficiaires va donc devenir la toute première maison de détention du pays.

Dans 3 mois, elle accueillera une cinquantaine de détenus, qui ont écopé de courtes peines. Cette maison n’a rien d’une prison traditionnelle. Ici, pas de barreaux, ni de cellules.

"Il n’y a pas beaucoup de système de protection supplémentaire. On a mis des serrures aux fenêtres ainsi ils ne peuvent pas entrer et sortir librement", explique Els Deloof, la directrice de la maison de détention de Courtrai. "Globalement, on est très attentif à ce qu’ils ne s’échappent pas. En principe, on ne doit pas faire plus."

Dans une prison classique, il y a beaucoup de détenus et peu d'encadrement. Ici, plus de liberté, mais pas moins de vigilance.

Une cinquantaine de personnes encadreront les résidents. C’est en quelque sorte le début d'une révolution dans le système carcéral. 

"Nous allons procéder étape par étape. Pour le moment, nous allons effectivement exécuter les peines entre deux et 3 ans et à terme l’année prochaine, nous allons exécuter les peines de moins de deux ans et ensuite aussi en maison de détention", indique Vincent Van Quickenborne, le Ministre de la Justice Open VLD. "S'il y aura assez d’espace pour cela ? Oui, nous prévoyons un total de 15 maisons de détention et 720 places.

Dans l’équipe, du personnel pénitentiaire mais aussi des personnes qui n’ont rien à voir avec le milieu carcéral. C’est le cas d'un ancien directeur d’une salle de fitness. "Le fitness est important pour eux pour garder la forme. Ainsi, je peux travailler avec eux sur un plan personnel, de formation. L’accent est mis sur la forme", explique Lennart Verlinde, surveillant de détention.

Cet établissement est réservé aux hommes. Des maisons de détention pour femmes sont aussi prévues.

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