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La Belgique est passée en phase 2 "renforcée" depuis lundi pour lutter contre l'épidémie du coronavirus. Le conseil national de sécurité, qui réunit les autorités fédérales et fédérées, a dans la foulée recommandé mardi d'annuler les événements de 1.000 personnes et plus qui se trouvent à l'intérieur.
Cela pour l'ensemble du mois de mars. Les événements se déroulant à l'extérieur peuvent être maintenus mais il est déconseillé aux personnes à risque (âgées, souffrant d'autres infections...) de se rendre dans des événements rassemblant énormément de personnes. Du côté des entreprises, le travail peut se poursuivre mais les autorités encouragent les sociétés à organiser davantage de télétravail.
Aujourd'hui, il s'agit d'une série de recommandations et non de décisions. Pourquoi la Belgique ne peut-elle pas imposer des décisions applicables sur le territoire belge? Au micro de Fabrice Grosfilley ce mercredi, la Première ministre répond. "Nous sommes dans un état de droit. Nous respectons les capacités de chacune et de chacun de prendre leurs décisions", a-t-elle indiqué.
De Wever critique, la Première ministre répond
De son côté, Bart De Wever, en sa qualité de bourgmestre d'Anvers, dit "ne pas pouvoir interdire d'événements uniquement sur base d'un avis". Sophie Wilmès rétorque: "Je pense qu'il n'a pas compris l'étendue de ses compétences. Le Fédéral peut recommander d'interdire. Ceux et celles qui ont la capacité d'interdire sont les gouverneurs et les bourgmestres. C'est la raison pour laquelle le ministre d'Intérieur les a réunis hier pour leur conseiller fortement de le faire".
La Première ministre insiste sur le fait que la série de recommandations établies a pour but de limiter la propagation de l'épidémie. L'enjeu est majeur. "Pourquoi prend-on cette décision? Pas parce qu'on trouve ça drôle. Mais parce qu'elle est utile et nécessaire à la santé publique. On demande à toutes et à chacun de prendre ses responsabilités", insiste-t-elle.