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Pour assurer la réouverture des commerces non-essentiels, des mesures de distanciation sont sur la table. Quelques pistes sont envisagées comme un nombre limité de clients au mètre carré et ne pas rester plus de 30 minutes dans un magasin. Qu'en pensent les commerçants liégeois que nous avons interrogés?
On aimerait pouvoir rouvrir pour souffler et aller de l'avant
"C'est quand même la plus belle période de l'année pour les gens et pour les commerçants. Si on ne peut pas vendre, c'est un peu moins une belle période pour nous, les commerçants. On aimerait autant pouvoir rouvrir pour souffler et aller de l'avant", explique Laura Beunen tout en réorganisant son magasin pour pouvoir accueillir, le cas échéant, ses clients après un mois de fermeture.
Face aux contraintes d'une réouverture sous conditions, les commerçants tentent tant bien que mal de réorganiser leurs magasins. Véritable défi pour certains, cela l'est tout de même moins pour d'autres. Comme Anita Vangen, commerçante liégeoise, qui aura plus de facilité à aérer son magasin: "On a deux ouvertures ce qui permet de changer l'air régulièrement. Mais on doit aussi prévoir des espaces pour accueillir 2 ou 3 clients d'un côté et de l'autre du magasin."
Une réouverture essentielle?
Dans la rue, les clients attendent cette réouverture tout autant que les commerçants. "On attend avec impatience! Mais surtout pour les soutenir et pas pour se ruer dans les magasins", lance au micro de RTL-TVI une passante.
Même son de cloche pour une future cliente: "Les fêtes de Noël arrivent, on doit faire nos cadeaux donc on attend cette réouverture avec une grande impatience."
Fermés depuis un mois, les commerces ont dû se réinventer pour survivre, notamment via les commandes à emporter et les e-shop. Anne Beunen, commerçante liégeoise est dans ce cas: "Comme beaucoup de personnes, nous n'avons plus le choix. On sera obligé à l'avenir d'avoir un e-commerce, tout le monde devra en avoir un!"
Pour survivre, les commerçants devront continuer à se réinventer car sans l'Horeca pour les soutenir, le chiffre d'affaires des magasins chute en moyenne de 60%. Et le cri d'alarme des commerçants liégeois s'affiche un peu partout en ville via les pancartes "commerces à vendre" qui pullulent sur les vitrines.
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