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À l’issue du dernier comité de concertation, le Premier ministre a annoncé que les entreprises où le télétravail est impossible devraient dépister leur personnel à l'aide de tests rapides. Une annonce qui a surpris les partenaires sociaux. "Toute une série de conditions et de critères sont en discussion entre les représentants des travailleurs et les représentants des patrons", a indiqué le ministre de l’Économie Pierre-Yves Dermagne, en vidéoconférence pour RTLINFO. "Leur avis est attendu demain [mardi, Ndlr] avec une série de critères pour identifier les entreprises et les fonctions où les tests rapides sont les plus opportuns, urgents et pertinents", a-t-il poursuivi.
Des tests rapides sur base volontaire
Pierre-Yves Dermagne a précisé que ces tests rapides se feraient sur base volontaire, à la fois de la part des entreprises et de leurs travailleurs. "Ce sont les entreprises en concertation avec leur médecin du travail ou avec les services externes de prévention qui feront appel au gouvernement fédéral et le gouvernement fédéral mettra à disposition gratuitement à ces entreprises les tests rapides, antigènes". Les employés ne sont pas dans l'obligation aujourd'hui de se faire tester, a précisé le ministre de l'Économie.
Les tests rapides s’inscrivent dans une stratégie globale, a ajouté Pierre-Yves Dermagne : "La première règle, ce sont les différentes mesures sanitaires, le télétravail obligatoire et c’est ensuite pour les fonctions qui ne sont pas télétravaillables l'utilisation potentielle de ces tests rapides".