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(Belga) Dans le sillage de la crise sanitaire et des adaptations qu'elle implique, le gouvernement wallon a validé en deuxième lecture, ce jeudi, l'actualisation de l'organisation du télétravail avec un cadre commun, "souple et adaptable" aux réalités de terrain de chaque entité de l'administration wallonne.
Concrètement, la période d'attente pour pouvoir bénéficier du télétravail pourra être réduite à moins de 6 mois, voire même à néant. Il pourra par ailleurs atteindre 10 jours par cycle de quatre semaines contre 2 jours par semaine actuellement pour un collaborateur à temps plein et au prorata s'il travaille à temps partiel. Le télétravail sera également plus flexible, avec la possibilité de l'effectuer par jour entier ou demi-jour et l'indemnité mensuelle forfaitaire sera revue à la hausse de 15 euros pour passer à 35 euros par mois si au moins 4 jours de télétravail ont été prestés. Le télétravailleur aura en outre le droit de ne pas être connecté aux outils numériques professionnels et de ne pas répondre aux appels ou textos pour un motif professionnel en dehors des plages horaires pendant lesquelles il effectue habituellement ses prestations dans les locaux de son employeur. "Ce nouveau cadre d'organisation du télétravail permet à l'administration de poursuivre son travail de modernisation et de développement durable. Il permet également aux collaborateurs d'avoir des conditions de travail plus adaptées aux rythmes actuels et aux attentes en matière d'équilibre entre vie privée et vie professionnelle", a résumé la ministre wallonne de la Fonction publique, Valérie De Bue. Le texte doit encore être envoyé au Conseil d'État pour avis avant de revenir une dernière fois sur la table du gouvernement. Il devrait entrer en vigueur le 31 mars prochain. (Belga)