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Lundi, les présidents des trois partis qui composent l'actuel gouvernement fédéral, Georges-Louis Bouchez (MR), Joachim Coens (CD&V) et Egbert Lachaert (Open Vld), souhaitaient organiser une première réunion plénière avec la N-VA, le cdH et le sp.a. Elle n'a pas pu se tenir lundi, après les refus successifs des socialistes flamands et du cdH de s'y rendre. Le ton est monté entre les potentiels partenaires, exception faite des nationalistes flamands de la N-VA, restés muets.
"Nous n'avons obtenu aucun engagement"
Mardi, le président du cdH Maxime Prévot a été reçu pendant plus de trois heures par le trio d'informateurs. Le sp.a n'a plus été convié depuis lors. Les socialistes flamands ne ferment toutefois pas définitivement la porte à la formule "Arizona". "Tout est une question de contenu et on veut parler de ce contenu", a expliqué Hannelore Goeman sur Bel RTL."Mais nous n'avons obtenu aucun engagement ni garanties structurelles. Nous attendions ces garanties avant une réunion plénière."
Trois exigences de base
Le sp.a réclame des garanties sur papier sur trois exigences de base, qui font partie de son "New Social Deal" : des mesures en faveur du pouvoir d'achat (augmentation des bas salaires, des pensions), des investissements structurels dans le secteur des soins de santé (au-delà des 600 millions d'euros déjà mobilisés par le fédéral) et une "fiscalité plus juste", incluant une contribution plus importante des grands revenus.
"On a besoin de ces garanties avant de s'asseoir autour de la table à six. Dès que l'on reçoit un retour sur ces garanties, oui, on y va", a ajouté Hannelore Goeman.
"On n'est pas marié avec le PS"
La présence des socialistes francophones du PS n'est pas mentionnée comme préalable par le sp.a. "On n'est pas marié avec le PS", a lancé la cheffe de groupe, jugeant toutefois "bizarre" que le trio Bouchez-Coens-Lachaert n'ait pas reçu le président du PS Paul Magnette.