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Un jeune Farciennois de 21 ans a été placé sous mandat d'arrêt pour parricide, vendredi, indique une source proche de l'enquête. Après avoir fait croire à la disparition de son père, il a reconnu l'avoir étranglé au terme d'une dispute et avoir enterré son corps dans un bosquet.
Le crime remonte au 23 décembre, date de la disparition d'Ahmed Yahiaoui. Marouane, le fils de la victime, ne supportait visiblement pas la séparation de ses parents et imputait à son père la vente future de la maison familiale. Le jeune homme lui aurait ainsi fixé un rendez-vous le jour des faits.
Une dispute aurait alors éclaté et le fils a pris le dessus sur son père en l'étranglant. Il a ensuite décidé de se débarrasser du corps en l'enterrant dans un bois isolé, le long de la nationale 568 à Farciennes. Depuis lors, Marouane Yahiaoui abondait dans la thèse d'une disparition inexpliquée de son père. Les enquêteurs ont toutefois décelé des incohérences dans ses déclarations, ce qui a mené à sa privation de liberté et à celle de sa mère, pour une durée de 48 heures. Les forces de l'ordre ont mené divers devoirs, notamment en matière de téléphonie.
Il est finalement passé aux aveux
Jeudi, des chiens pisteurs et un hélicoptère ont été déployés pour effectuer des battues à Farciennes et à Couillet où le disparu s'était installé depuis la séparation. Ces recherches n'ont toutefois rien donné. Le parquet de Charleroi a quant à lui mis l'affaire à l'instruction, ce qui a permis la réalisation de devoirs plus approfondis. Ceux-ci ont débouché sur un nouvel interrogatoire du fils qui, face aux derniers éléments, est finalement passé aux aveux. Vendredi après-midi, le corps d'Ahmed Yahiaoui a été déterré. Il devait être autopsié ce samedi. Marouane Yahiaoui a quant à lui été placé sous mandat d'arrêt pour parricide. Sa mère a en revanche été relaxée.