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(Belga) La Fédération des entreprises de Belgique (FEB) et l'Union des classes moyennes (UCM) se disent satisfaites des mesures adoptées vendredi par le gouvernement fédéral pour atténuer l'impact de la crise énergétique sur les entreprises. La FEB se félicite notamment de la prolongation du régime de chômage temporaire, du report de paiement des cotisations sociales, de la suspension temporaire des déclarations de faillite et de la baisse des accises sur le gaz et l'électricité en direction du minimum européen.
Ces mesures sont positives à court terme pour aider les entreprises actuellement en difficulté, souligne la FEB. Mais la fédération ajoute que ne pas aborder "la question cruciale" des problèmes structurels du pays devient "de plus en plus problématique". "Notre handicap des coûts salariaux se rapproche à nouveau de 16%, notre balance commerciale plonge dans le rouge et les entreprises reportent de plus en plus leurs investissements", explique Pieter Timmermans, CEO de la FEB. "Si aucune solution n'est apportée à ces problèmes, le risque de perte d'emploi et donc de revenus est particulièrement élevé. Nous devons dès lors nous atteler d'urgence à un accord global sauvegardant la compétitivité de nos entreprises. A défaut, nous nous exposons à des arrêts de production, des délocalisations et finalement des suppressions d'emplois." L'UCM juge par ailleurs que le gouvernement a pris la mesure de la "catastrophe économique" que vivent les entreprises au quotidien. Ces décisions constituent un premier pas dans la bonne direction mais "cela reste totalement insuffisant", ajoute l'organisation. Elle réclame notamment un moratoire pour les factures énergétiques, des prix raisonnables qui permettent la poursuite des activités "dans un esprit plus serein" et un approvisionnement assuré. Elle souhaite également des mesures de soutien de la part des régions. (Belga)