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Deux fois par an, se déroule Ciney Miltaria, un événement incontournable pour les amateurs d’objets militaires, avec 500 exposants, et plus de 12.000 visiteurs. Selon une enquête de France Inter, deux individus issus de l’ultradroite française auraient profité de l’événement pour acheter des armes. François Laloux, l’organisateur de Ciney Militaria et directeur de Ciney Expo, se dit surpris: "Nous sommes avec des armes qui sont démilitarisées, et ça ne représente que 5% des exposants qui sont présents ici, qui sont tous des collectionneurs. On a des réglementations qui sont très strictes, quand on me parle d’avoir ici des armes qui sont en état de tir, pour moi c’est interdit".
Des policiers en civil procèdent à des contrôles
Les armes fabriquées après 1895 doivent porter un poinçon européen prouvant qu’elles sont démilitarisées. Les agents de la police fédérale et locale, habillés en civil, contrôlent l’application de ces règles. "Durant toute la durée de l’événement, plusieurs contrôles sont organisés, que ce soit en amont lorsqu'ils arrivent ici sur place, ou lorsqu'ils installent les objets sur les tables d’exposition, et toute la journée, on procède à ces contrôles", ajoute l'organisateur.
Des contacts en marge de l'événement?
Le parquet et la police locale affirment ne pas avoir été contactés par les autorités françaises. Ils doutent que des armes illégales puissent être proposées à Ciney, mais n’excluent pas que des contacts soient pris, en marge de la bourse, pour une vente ultérieure.