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Émotion lors des funérailles d'une fillette tuée dans l'attaque de Southport

Des centaines de personnes se sont rassemblées vendredi pour les funérailles d'Elsie Dot Stancombe, petite fille de sept ans tuée lors de l'attaque au couteau de Southport, dans le nord-ouest de l'Angleterre, qui a provoqué une semaine d'émeutes d'extrême droite dans le pays fin juillet.

Une calèche immaculée conduite par deux chevaux blancs a conduit le petit cercueil de la fillette à l'église Saint-John de Birkdale, près de la ville côtière de Southport.

Recouvert d'un tissu pastel et surmonté d'une peluche de la petite fille, celui-ci a été transporté jusqu'à l'entrée sur un tapis rose, entouré de nombreux habitants venus rendre hommage à Elsie.

À la demande de la famille, leurs proches portaient des habits pastels ou fleuris pour la cérémonie. Les amies du groupe de pom-pom girls d'Elsie se tenaient également devant l'église dans leurs uniformes, essuyant leurs larmes au passage du cercueil sous une arche de ballons.

La fillette a été tuée avec Alice da Silva Aguiar, 9 ans, et Bebe King, 6 ans, lors de l'attaque qui a visé un cours de danse le 29 juillet à Southport, faisant également 10 blessés dont 8 enfants.

Lors de la cérémonie dans l'église pleine à craquer, l'enseignante Katie Sykes a déclaré qu'Elsie avait le pouvoir "d'éclairer n'importe quelle pièce dans laquelle elle entrait".

Cette attaque a été suivie d'émeutes d'extrême droite dans des dizaines de villes d'Angleterre et d'Irlande du Nord sur fond de rumeurs en ligne concernant le suspect, présenté initialement comme un demandeur d'asile musulman arrivé par bateau.

Il s'agit en fait d'Axel Rudakubana, qui a eu 18 ans depuis l'attaque, né à Cardiff, au Pays de Galles, dans une famille, selon des médias, originaire du Rwanda, pays très majoritairement chrétien.

Ses motivations restent inconnues mais la piste terroriste n'a pas été retenue.

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