Partager:
Quand le gouvernement empêche le Roi d’apparaître au premier plan.
Le roi Albert II avait le contact facile et estimait qu’il fallait privilégier les rencontres directes avec ceux qui avaient souffert d’une situation terrible. L’histoire a retenu les pénibles heures qui ont entouré l’affaire Dutroux. On avait longtemps reproché aux souverains d’être restés en vacances et de ne pas avoir plus rapidement regagné le pays pour s’associer à la douleur du peuple.
Par la suite, il avait été murmuré que cette décision était le fait du gouvernement de l’époque qui avait estimé qu’il ne fallait pas déranger les souverains pour ce qui était encore considéré comme un fait divers. Cette triste affaire a créé un précédent que nul n’a oublié au palais. Il faut donc en tenir compte tout en évitant d’aller trop loin... au risque de tomber dans une approche compassionnelle de l’exercice des prérogatives royales. On le voit, rien de tout ceci n’est simple.
Lire la suite: Un Roi sous haute sécurité
Patrick Weber, chroniqueur royal RTL. Retrouvez-moi tous les soirs dans "On refait le monde" sur Bel RTL à 19 heures et dans "Quelle Histoire !" le week-end sur Bel RTL.