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Gloria nous a contactés via le
A 5 jours près...
Bien informée, Gloria a su tout de suite que c’était "foutu" lorsqu'elle a vu son véhicule sous l’eau. En achetant une voiture neuve, elle avait prévu de souscrire à une assurance omnium durant trois ans. A 5 jours près, donc, Gloria aurait pu bénéficier d’une large couverture suite à ces intempéries. Mais l’assurance à laquelle elle souscrit désormais, la classique "RC", ne couvre pas son véhicule en cas d’intempéries. "L’assurance RC, c’est pour les dommages à autrui", nous confirme Wauthier Robyns, porte-parole d’Assuralia, l’union professionnelle des entreprises d’assurances.
Résignée, Gloria a donc payé 100 euros pour un dépanneur qui a amené la voiture jusqu’à son garage. "Il m’a dit qu’il y avait de fortes chances qu’elle soit perdue. Je lui ai demandé si on ne pouvait rien récupérer de quelque part et il m’a dit qu’il allait voir. Lundi, j’ai des réponses, sinon j’ai zéro, zéro, zéro..."
Peut-être du côté du fonds des calamités?
Ce qui est conseillé à Gloria, c’est de faire appel au fonds des calamités, si toutefois cette intempérie du 23 juin est considérée comme telle après analyse. "On demande à l’IRM de se prononcer sur les phénomènes à caractère exceptionnel, et l’Institut donne les communes et les périodes pour lesquelles c’est le cas", précise Wauthier Robyns. A noter que les modalités d’intervention du fonds des calamités font partie des compétences régionalisées lors de la dernière réforme de l’Etat. "Entre trois habitants de différentes communes, il y aura 3 fonds des calamités différents, avec des modalités d’intervention qui ne seront pas les mêmes".