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Au-delà des 13 arrestations du jour de la manifestation nationale, la cellule judiciaire mise en place pour collecter un maximum d'informations et identifier les casseurs a permis d'en identifier jusqu'à présent une quinzaine dont une majorité de dockers et d'autres personnes provenant des milieux d'extrême gauche et/ou anarchistes, a affirmé lundi soir le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Yvan Mayeur.
Le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Yvan Mayeur a été interpellé ce lundi soir par l'opposition cdH, Ecolo, FDF et N-VA au conseil communal de la Ville sur les incidents qui ont émaillé la fin de la marche de protestation, et sur sa propre attitude lors de la manifestation. Il a répondu, livrant de nombreux détails, à de tout aussi nombreuses questions, au cours d'un débat plutôt serein.
Mayeur se veut disponible
Après avoir exposé les initiatives qu'il a prises pour les soutenir dans les heures qui ont suivi la manifestation, M. Mayeur a répété que les policiers blessés et choqués pouvaient compter sur lui pour que les choses n'en restent pas à une simple prise d'acte. Idem pour les citoyens bruxellois au possessions vandalisées. D'après le bourgmestre, le commandement opérationnel a été assuré par le chef de corps de la police de Bruxelles, comme cela avait été convenu avec l'ensemble des zones mobilisées.
Compte-rendu minuté de la journée
"Sans fuir, comme cela à pu être dit, mes responsabilités, il n'en demeure pas moins qu'un bourgmestre n'assume aucune mission opérationnelle", a-t-il ajouté soulignant que sa présence à proximité de la Bourse, aux côtés de policiers en civil s'expliquait par son propre choix d'être le plus possible sur le terrain comme bourgmestre "et non en tant que manifestant". Minutage à l'appui, le bourgmestre a ensuite expliqué que chaque demande de moyens spéciaux adressée par les agents du terrain au commandement avait été "immédiatement et positivement rencontrée", même si les renforts ont mis un certain temps à arriver en raison de la configuration des lieux et du trafic. Yvan Mayeur a encore indiqué qu'une réunion avait été organisée vendredi dernier au centre de crise en présence de la police d'Anvers dans une volonté commune de comprendre ce qui s'est passé et d'éviter que cela ne se reproduise.