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À l’occasion de la journée internationale pour un internet plus sûr, Child Focus souhaite attirer l’attention sur un problème plus fréquent qu’on ne le pense : la sextorsion…
En 2015, Child Focus a traité 16 cas de sextorsion, ou extorsion sexuelle. C’est un phénomène criminel en recrudescence: des jeunes sont manipulés par une personne qui a gagné leur confiance au préalable, et qui les invite à lui envoyer des photos compromettantes. Ensuite, il menace de diffuser ces photos sur internet et les réseaux sociaux notamment, si l’adolescent ne lui envoie pas de l’argent.
Pour parvenir à attirer les jeunes, les auteurs de ce genre de faits profitent de la fébrilité de certains ados, comme l’a expliqué Marie Delhaye, pédopsychiatre à l’hôpital Érasme à Bruxelles ce matin sur Bel RTL. "Souvent, on remarque quand même que c’est chez des adolescents qui se sentent un peu esseulés et qui vont essayer d’engager des contacts d’une manière un peu extravagante et excessive", a-t-elle déclaré à Bernard Lobet.
L’extorsion sexuelle est "répréhensible"
Un adolescent concerné par cette pratique criminelle peut se tourner vers Child Focus qui diffuse sur son
Les auteurs de sextorsion agissent souvent depuis l’étranger, mais cela n’empêche pas la police fédérale d’agir. L’extorsion sexuelle est punie par la loi a rappelé Olivier Bogaert, porte-parole de la Computer Crime Unit. "C’est effectivement répréhensible. Le gros problème, c’est que les auteurs ne sont pas sur le territoire européen. La plupart du temps, les auteurs sont, pour nous francophones, issus de la Côte d’Ivoire", a-t-il expliqué à Bernard Lobet sur Bel RTL. Mais il y a moyen de directement poser plainte en Côte d’Ivoire en surfant sur le