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Les mesures d'aide aux indépendants et PME décidées par le gouvernement wallon dans le cadre de son budget 2023 représentent "un début de réponse, pas la solution globale", a réagi l'Union des Classes Moyennes (UCM). L'organisation rappelle que de nombreuses PME (Petites et Moyennes Entreprises) et indépendants peinent à faire face à la crise énergétique. "Les dispositifs annoncés ne s'adressent malheureusement pas à tout le monde, car les surcoûts ne sont pas entièrement pris en charge", regrette l'UCM, qui se dit toutefois consciente que "personne n'a de baguette magique".
L'UCM demande en outre à l'administration wallonne de faire en sorte que l'octroi des aides aux entreprises se fasse de la manière la plus légère et fluide possible. "Les aides doivent parvenir aux PME, en grande difficulté", insiste l'organisation de classes moyennes. L'UCM rappelle en outre sa demande d'un moratoire énergétique.
Le Syndicat neutre pour indépendants "satisfait"
De son côté, le Syndicat neutre pour indépendants s'est dit "plutôt satisfait" des aides prévues. "Les critères généraux pour l'octroi des aides, à savoir un doublement de la facture énergétique sur un trimestre et une facture sur base annuelle d'au moins 7.500 euros, sont raisonnables et devraient permettre à un grand nombre d'entreprises et d'indépendants qui souffrent d'y avoir accès", estime le secrétaire général Wallonie-Bruxelles du SNI, Christophe Wambersie. "Au vu de la situation de beaucoup d'indépendants et PME, nous aurions évidemment souhaité des interventions trimestrielles plus conséquentes qu'un maximum de 35% au-dessus du doublement de la facture initiale", regrette néanmoins le SNI. A l'instar de l'UCM, l'organisation de défense des indépendants et des PME insiste pour que ces aides soient rapidement versées.