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A l'appel du mouvement "Gang des vieux en colère", une centaine de personnes se sont rassemblées lundi à 15h00 sur la place de la Liberté à Bruxelles, pour défendre un système de pensions digne.
Ils remarquent que les personnes âgées ne bénéficient plus des transports en commun gratuits
Une lettre ouverte a été remise par une délégation au cabinet du Premier ministre Charles Michel. Par celle-ci, les membres du "Gang des vieux en colère" refusent le changement du système des pensions en cours. Ils s'opposent à une pension à points et à ce que le montant des retraites dépende chaque année des dettes et du budget de l'Etat. Ils remarquent que les personnes âgées ne bénéficient plus des transports en commun gratuits et que les restrictions dans le remboursement des médicaments leur portent directement atteinte. "Ces vieux qui vous ont faits, qui vous ont élevés, qui vous ont nourris, qui vous ont soignés, ces vieux-là, ont droit à la dignité", a clamé Michel Huisman, administrateur et coordinateur du Gang.
Les participants préviennent dans leur lettre ouverte qu'ils iront jusqu'à s'imposer dans les réceptions ministérielles
"Et ces vieux de demain vivront sans doute encore plus longtemps que nous mais dans une misère crasse si par malheur l'entreprise de destruction de notre système de sécurité sociale voyait le jour. Alors, croyez-nous Monsieur Michel, au moment de mettre le bulletin dans l'urne, tous ces vieux ne seront pas Alzheimer." Les participants préviennent dans leur lettre ouverte qu'ils iront jusqu'à s'imposer dans les réceptions ministérielles. Le PS a fait valoir qu'il partageait ces inquiétudes. Les vieux en colère défendent conjointement le retour de l'âge légal de la pension à 65 ans, la possibilité pour les travailleurs qui le souhaitent de prester au-delà de cet âge ou encore le relèvement du seuil minimum des pensions.