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"Retrouver nos enfants dans une atmosphère de fête": les fancy-fairs vont faire leur grand retour dans les écoles

Les écoles primaires et maternelles sont déjà en plein préparatifs des fancy-fairs qui se tiennent généralement en avril, mai ou juin. Une excellente nouvelle pour les écoles qui n'ont pas pu organiser ces fêtes ces deux dernières années, en raison de la crise sanitaire.

La fancy-fair est une fameuse rentrée d'argent pour les écoles. Mais c'est aussi un rendez-vous pédagogique important pour les élèves et les parents. Après deux années d'absence à cause du covid, elles seront de retour dans les prochaines semaines. Tout le monde se réjouit donc de pouvoir réorganiser ces fêtes. Pour Johanna Legrand, institutrice en première primaire, à l'école Sainte-Marie à Flawinne, ça sera l'occasion de retrouver du contact. "On a besoin de revoir les parents car on ne les voit plus", dit-elle. "On n'a plus l'occasion de passer un petit moment ensemble."

"Tout le monde est vraiment heureux"

La fancy-fair, c'est un moment festif qui rapproche. Et ça manquait ces dernières années selon Sarah Balthazart, la directrice de l'école. "Des enfants sont partis vers le secondaire sans cette finalité qu'est la fancy-fair. Ça a été un coup dur", regrette-t-elle. "Tout le monde est vraiment heureux de pouvoir faire la fête, ça fait vraiment du bien."

Financièrement, le retour de la fancy-fair va faire du bien à l'école. Les deux dernières années, l'école a dû se réinventer. "Se dire qu'on ne peut pas racheter des nouveaux jeux dans la cours, réutiliser, acheter en seconde main", dit la directrice.

Aline Coibion, directrice de l'école primaire d'Ohey, près de Namur, indique que son école récupère 4000 € sur une fancy-fair. Cette fête est donc essentielle. "Surtout pour réduire le coût de toutes les activités comme les séjours avec nuitées", précise-t-elle. 

Les préparatifs battent leur plein

D'habitude, ces fêtes s'organisent déjà à partir de l'automne. Cette année, ça a commencé un peu plus tard. Les préparatifs battent donc leur plein, enfin. "Répéter, faire des danses", énumère Aline Coibion, directrice de l'école primaire d'Ohey. "Réserver tout ce qui est brasseur, château gonflable et jeux avec le comité de parents. Il faut commencer à lancer le projet donc on a un fil conducteur au niveau du thème. Il reste deux semaines et demie avant les vacances de Pâques et puis deux semaines avant la fête. Donc tout doit se mettre en place."

Une bonne nouvelle aussi pour les familles

Du côté des familles, c'est aussi une très bonne nouvelle. Certains parents n'ont jamais vu leur enfant lors d'un spectacle scolaire à cause de la crise sanitaire. Ils se réjouissent aussi de rencontrer d'autres parents. "C'est une très bonne chose de retrouver nos enfants dans une atmosphère de fête", affirme Marie, maman d'une enfant en maternelle et membre d'une association de parents. "Ça va faire du bien de pouvoir échanger, partager et surtout pour les enfants arriver à présenter quelque chose."

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