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Un incendie a touché une partie de l'hôtel bien connu, Le Sanglier des Ardennes, à Durbuy. Les patrons constatent les dégâts et cherchent comment rebondir.
Hier soir, un incendie s'est déclaré dans le restaurant Wagyu, et s'est propagé à l'hôtel Le Sanglier des Ardennes. Ce matin, les patrons de l'établissement, encore sous le choc, réalisent l'ampleur des dégâts.
"On est en train de faire l'inventaire des dégâts, donc le toit est ce qui a été le plus impacté, donc il y a eu le feu, mais maintenant, il y a aussi beaucoup de dégâts avec les eaux, puisque les pompiers ont utilisé énormément d'eau pour éteindre le feu. La priorité, c'était les clients et les équipes, et puis le voisinage, donc mettre tout le monde en sécurité", explique Benoit Bronckart, CEO de La petite Merveille, dont fait partie Le Sanglier des Ardennes.
Des solutions ont été trouvées pour reloger les clients dans l'urgence, mais désormais, c'est à plus long terme qu'il va falloir trouver des solutions. "On a d'autres établissements dans la ville qu'on va garder ouverts. La partie haute de l'hôtel, donc de l'autre côté de la route, n'a pas été touchée du tout. Donc celle-là, on espère la réouvrir dans les prochains jours. Ici par contre, la partie qui a été touchée par l'incendie, ça va prendre quelques temps", ajoute-t-il.
Une enquête est en cours et toutes les procédures habituelles avec les assurances ont été lancées, mais en cette période, ça tombe particulièrement mal pour les hôteliers. "On reçoit beaucoup de messages d'encouragement pour rouvrir l'hôtel. C'est dommage parce que c'est le mois de décembre qui est un des plus gros mois de l'année pour nous avec le marché de Noël. On est en train de contacter tous nos clients un par un. L'hôtel était quasi complet pour le mois de décembre. Donc, voilà, on est en train de voir avec nos clients un par un comment on trouve les meilleures solutions avec chacun d'entre eux. Donc oui, il y aura un impact, ça, c'est incontestable. Mais voilà, le principal, c'est que tout le monde est en sécurité et que ce sont des dégâts matériels", a conclu Benoit Bronckart.