Accueil Actu Régions Liège

La police ouvre le feu et abat un homme lors d'un contrôle routier à Oupeye: les esprits s'échauffent autour des lieux du décès

Une personne a été touchée mortellement par le tir d'un policier, nous a indiqués un témoin via le bouton orange Alertez-nous.

Contacté par nos soins, le bourgmestre confirme. Les faits sont survenus à l'intersection entre la rue Perreau et la rue Jean Hubin. Ce dimanche vers 19h, il est impossible de définir le déroulement exact de la scène. L'enquête devra le déterminer. Les éléments avancés par la police diffèrent de certains témoignages de riverains. "Fin d'après-midi, un contrôle routier a mal tourné entre une équipe de polie et un conducteur de quad. Suite à ce contrôle dans des circonstances qu'il conviendra d'éclaircir, la police a fait usage de son arme à feu. La personne est malheureusement décédée sur place", a indiqué vers 19h le bourgmestre.

Selon nos sources, l'homme tué est un homme d'une vingtaine d'années, marié et père de famille. Quant au policier ciblé par le conducteur, il a été blessé au pied et emmené à l'hôpital. Le collègue qui a fait usage de son arme se trouve en état de choc et a également été transporté en milieu hospitalier. Le parquet s'est rendu sur place.

Les esprits s'échauffent

Un périmètre de sécurité a été dressé et des SMUR ont été envoyés sur les lieux. Dans les moments qui ont suivi, des jeunes de la commune se sont rassemblés à proximité du périmètre. Certains ont manifesté leur colère suite au tir mortel. Le bourgmestre a précisé s'être entretenu avec la compagne de l'homme décédé. Elle "appelle au calme, elle souhaiterait que l'enquête puisse se passer dans une certaine sérénité".

La police a appelé des renforts pour assurer la sécurité de la scène et des membres de la police scientifique. "Oupeye est une commune calme dans la région. C'est un fait inhabituel qu'on doive appeler des renforts et qu'il y ait un genre de début d'émeute à Oupeye. C'est totalement inattendu, mais j'ai pris les mesures qui s'imposaient pour calmer les esprits. J'avais entamé un dialogue fructueux avec les jeunes, dont je connais certains parents parce que je suis depuis 50 ans dans la commune. Pour des raisons que j'ignore, les esprits se sont à nouveau échauffés", nous a confiés Serge Fillot. "Plusieurs zones de police viennent en renfort avec des maîtres chien. Nous attendons des renforts du fédéral et j'ai pris des mesures administratives pour interdire les rassemblements et rétablir l'ordre. Je compte sur les jeunes de la commune, malgré le deuil et le drame, pour essayer de garder la tête froide et d'établir les responsabilités".

Edition numérique des abonnés

 

À la une

Sélectionné pour vous

  • Solution ultime : la première balle du pistolet, en caoutchouc! Ca assomme et fait des dégâts mais pas mortels. Ce serait mieux pour les policiers pris par surprise. même s'ils sont dans leur droit, cela leur évite d'avoir un mort sur la conscience. (attention fantômes..ça rigole pas) La seconde, par contre c'est qu'on a pas le choix. Le quad et tout véhicule sont des armes aussi.

    Yves Plusquin
  • Refus d'obtempérer, c'est aveu de cuplabilité de quelque chose.

    Michel Scavée
     Répondre
  • exactement !!

  • tout a fait d accord de plus de tels comportements conduisent a l avènement d un régime politique d extreme droite

  • Ce n'est que justice,il n'avait qu'à s'arrêter ! Une nuisance en moins diront certains...

    Pascal Shadow
     Répondre
Plus de commentaires