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Un mouvement de grève spontané est en cours ce vendredi 14 juin dans l'ensemble du Hainaut sauf dans la région de Charleroi.
Un mouvement de grève spontané a lieu ce vendredi au sein du TEC Hainaut, a annoncé la société wallonne de transports en commun. Quasiment toute la province, à l'exception de la région de Charleroi, est touchée par cette action menée à la suite de l'agression d'un conducteur jeudi. "En gare de Mons", précise Audrey Lepape, porte-parole.
Quel impact?
- Mons-Borinage : très peu de bus sortent ce matin.
- Centre (La Louvière / Houdeng) : un quart des voyages sont assurés.
- Hainaut occidental (Wallonie picarde) : 70 % des voyages sont assurés.
Les travailleurs veulent dénoncer des agressions subies cette semaine par des chauffeurs, ainsi que le manque de personnel. "Le mouvement risque de se poursuivre toute la journée", dit Audrey Lepape. Il n'y aura pas de perturbations ce week-end.
Quelles sont les revendications des chauffeurs?
Alessandro Dell'Aria, conducteur de bus au dépôt de Houdeng et délégué CGSLB, énonce les revendications des chauffeurs. Selon lui, la direction met des choses en place mais "ça met beaucoup trop de temps pour avoir l'aboutissement".
Le syndicat souhaite "des véhicules d'intervention munis de gyrophares et de sirènes, un effectif de contrôleurs beaucoup plus nombreux car il y a de plus en plus d'agressions et il y a de moins en moins d'agents contrôleurs sur le terrain. On demande aussi à ce que la direction fasse un maximum pour que les gens qui auraient envie de postuler trouvent le métier attractif et donc renforcer les auto-écoles pour soulager les chauffeurs qui sont sous pression à devoir venir travailler, sur leur bon vouloir bien sûr, sur leurs jours de repos."
La direction a rencontré les syndicats ce matin pendant 3h. Une réunion jugée "constructive" des deux côtés.
Une attestation sera disponible sur le site du TEC. Il incite ses voyageurs à se rendre sur son site ou son application pour vérifier si le voyage est assuré.