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Près de la moitié des logements contrôlés à Boom (province d'Anvers) pendant le festival de musique Tomorrowland a été interdite de location, temporairement ou non, à la suite de contrôles effectués par l'office du tourisme flamand, Toerisme Vlaanderen, fait savoir vendredi un communiqué de presse du cabinet de la ministre flamande du Tourisme, Zuhal Demir. Six sur dix n'étaient pas conformes aux exigences du décret sur l'hébergement.
Toerisme Vlaanderen a mené l'été dernier des inspections ciblées chez les exploitants de gîtes situés aux alentours de grands événements et de festivals. Au total, 621 logis ont été examinés dans six lieux différents. Il en est ressorti que quatre propriétaires sur dix n'étaient pas en règle avec le décret sur l'hébergement. À Boom, sept sur dix ont même reçu l'ordre de la part de Toerisme Vlaanderen d'arrêter leurs activités de location parce qu'ils ont continué à proposer leurs biens en ligne malgré plusieurs avertissements. D'autres ont eux-mêmes interrompu ou mis fin à leurs mises en location après les contrôles.
Quiconque propose une chambre ou un lieu de séjour contre rémunération sur une plateforme de réservation est tenu de le signaler à Toerisme Vlaanderen depuis que le décret sur l'hébergement est entré en vigueur en 2017. Sont également concernés ceux qui le font uniquement quelques jours ou week-ends par an.
Tous doivent satisfaire aux conditions imposées par le décret. Ils doivent, entre autres, prouver que les normes incendie sont respectées et que les biens sont assurés et satisfont aux exigences minimales de confort.
En dehors de Boom, l'office du tourisme flamand a fait escale dans la région d'Audenarde (Tour des Flandres), de Dessel (Graspop), de Furnes (Rotorworld), de Heuvelland (Dranouter) et de Hasselt (Pukkelpop). Il a pu compter sur la collaboration des plateformes de réservation en ligne telles que Airbnb, Booking.com et Belvilla.
