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Une centaine de sympathisants du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), principale opposition iranienne à l'étranger, ont manifesté samedi après-midi à la gare de Bruxelles-Central. Ils ont protesté contre l'augmentation alarmante du nombre d'exécutions en Iran et appellent la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour sauver la vie des prisonniers politiques menacés d'exécution.
"Des rapports récents de l'Iran Human Rights Monitor (Iran HRM) témoignent d'une tendance inquiétante. Le régime iranien a exécuté 59 personnes en seulement deux semaines", ont indiqué les manifestants.
"Il y a eu, en outre, 72 exécutions rien qu'au mois d'avril, ce qui souligne la gravité de la situation. Parmi les personnes menacées d'exécution, figure Toomaj Salehi, un rappeur connu pour son militantisme, et qui, lors du soulèvement de septembre 2022, a été arrêté en raison de son engagement."
La communauté iranienne de Belgique appelle le gouvernement belge, l'Union européenne, les Nations unies, le Conseil des droits de l'homme (CDH) et le rapporteur spécial sur l'Iran à intervenir de toute urgence et à faire pression sur le régime iranien pour qu'il arrête les exécutions et libère les prisonniers politiques.
Lors de la manifestation à Bruxelles, les manifestants ont brandi des images de prisonniers politiques condamnés à mort, dont Toomaj Salehi, et Maryam Radjavi, présidente du CNRI.