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Un sexagénaire new-yorkais licencié attaque son ex-employeur... après avoir uriné dans un hall d'hôtel

Licencié pour avoir uriné dans un hall d'hôtel à New York, il attaque son ex-employeur en justice.

Un vendeur informatique new-yorkais souffrant de troubles de la vessie avait une telle envie d'uriner après un dîner de travail en février qu'il s'était soulagé dans le hall de son hôtel. Licencié, il attaque en justice son ex-employeur Lenovo.

Dans une plainte déposée vendredi devant un tribunal de New York et que Richard Becker, 66 ans et résident de la péninsule de Long Island, "exige un procès avec jury" et réclame 1,5 million de dollars à la filiale américaine du géant chinois des ordinateurs.

Pour le moins insolite, cette action en justice révélée vendredi soir par le tabloïd New York Post invoque la "discrimination fondée sur un handicap en violation de lois sur les droits humains" à New York.

D'après le récit qu'en a fait dans la plainte son avocat Alexander Sakin, Richard Becker est pris un soir de février d'un irrépressible besoin d'uriner en rentrant d'un dîner organisé par Lenovo, à 800 mètres de son hôtel Westin, près du fameux carrefour Times Square à Manhattan.

"Submergé" par l'envie, "M. Becker est alors contraint d'uriner discrètement sur le sol (du hall de l'hôtel) avant de pouvoir atteindre à temps les toilettes", a reconnu l'avocat.

Mais, en pleine miction, le sexagénaire est pris sur le fait par un collègue qui, "par pure méchanceté et malveillance, le dénonce aux ressources humaines, bien que la conduite de M. Becker n'ait fait de mal à personne", a défendu Me Sakin.

"En quelques jours, M. Becker est licencié par son employeur après un simulacre d'enquête des ressources humaines qui ne l'ont même pas interrogé" alors que l'incident n'a eu "aucun impact sur sa performance professionnelle ou sur les affaires de Lenovo", a tonné son défenseur.

Son client est sans emploi depuis février.

D'après le document judiciaire, les troubles de la vessie de M. Becker, dont il dit souffrir depuis 2016, qui sont traités par un urologue et légalement considérés comme un handicap, étaient connus de Lenovo qui l'avait embauché en 2022.

L'avocat a conclu que "les agissements éhontés de Lenovo violent l'interdiction de toute discrimination fondée sur le handicap, telle que contenue dans les lois sur les droits humains de l'Etat et de la ville de New York".

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