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Dido Kakisingi, responsable de la jeunesse du parti de Moïse Katumbi, Ensemble pour la République, serait décédé mardi à Kindu, en République démocratique du Congo (RDC), des suites d'un tir, rapportent plusieurs médias congolais ainsi que le parti du président du TP Mazembe. Selon ces mêmes sources, le tir émanerait de la police, intervenue après des jets de projectiles à l'encontre du cortège du candidat à la présidentielle, présent à Kindu pour un meeting.
Le parti Ensemble pour la République a dénoncé ce décès et les violences rapportées à l'encontre du cortège de Moïse Katumbi. L'ancien ministre du Plan honoraire Christian Mwando, qui a quitté le gouvernement pour rejoindre l'ancien gouverneur du Katanga, a pour sa part accusé "le gouverneur illégitime et meurtrier" de la province de Maniema, Afani Idrissa, d'être à l'origine de ces violences.
L'ancien candidat Matata Ponyo, qui s'était désisté en faveur de M. Katumbi, a dénoncé plus tôt dans la journée la destruction de la place Mapon à Kindu, où l'opposant était attendu pour son meeting du jour.
Un détachement de militaires belges est par ailleurs présent à Kindu pour aider à la formation de bataillons de l'armée congolaise.
Vingt-trois candidats, dont le président sortant Félix Tshisekedi sont en lice pour l'élection présidentielle prévue le 20 décembre en République démocratique du Congo en même temps que des législatives, provinciales et municipales. Ces scrutins se dérouleront dans un contexte politique et sécuritaire particulièrement tendu, notamment en raison d'affrontements et de massacres dans plusieurs territoires de l'est du pays.
