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Tentative d'assassinat contre Donald Trump: de nombreux dirigeants du monde condamnent cette attaque

De nombreux dirigeants mondiaux témoignent de leur indignation après les tirs contre l'ex-président américain Donald Trump.

De nombreux dirigeants européens, mais aussi du reste du monde et de l'Onu, ont fait part dimanche de leur indignation après la tentative d'assassinat de l'ex-président américain Donald Trump, visé par des tirs et blessé lors d'un meeting en Pennsylvanie samedi.

L'ancien pensionnaire de la Maison Blanche a été touché à l'oreille droite. Le tireur présumé et un spectateur ont été tués, deux autres sont grièvement blessés.

Rapidement après cette attaque, des dirigeants du monde entier se sont dressés contre la violence politique et ont envoyé leur soutien aux victimes.

ONU/OTAN

Le secrétaire général de l'Onu Antonio Guterres a condamné "sans équivoque cet acte de violence politique. Il adresse ses meilleurs vœux de prompt rétablissement au président Trump", a déclaré le porte-parole de M. Guterres, Stéphane Dujarric, dans un communiqué.  

Le sécrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, s'est déclaré dimanche "choqué" par la tentative d'assassinat visant l'ex-président américain Donald Trump, en soulignant que "les alliés se tiennent unis pour défendre notre liberté et nos valeurs".

"Je suis choqué par la tentative d'assassinat contre le président Trump. Je lui souhaite un prompt rétablissement", a-t-il dit sur X. "Je condamne l'attaque. La violence politique n'a aucune place dans nos démocraties. Les alliés de l'Otan se tiennent unis pour défendre notre liberté et nos valeurs".

Europe

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a condamné l'attaque. "Une fois encore, nous sommes témoins d'actes de violence inacceptables contre des représentants politiques".  

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est elle dite "profondément choquée" par la tentative d'assassinat de Donald Trump.

Le nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer s'est dit "consterné". "La violence politique sous quelque forme que ce soit n'a pas sa place dans nos sociétés et mes pensées vont à toutes les victimes de cette attaque".  

Son homologue hongrois Viktor Orban a envoyé "pensées et prières" à Donald Trump "en ces heures sombres".  

La Première ministre italienne Giorgia Meloni a indiqué "suivre avec appréhension" la situation en Pennsylvanie et souhaité un prompt rétablissement à l'ex-président américain, espérant que "le dialogue et la responsabilité puissent prévaloir sur la haine et la violence" en cette période électorale aux Etats-Unis.  

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a également fait part de sa "consternation" et souhaité un "prompt rétablissement" à Donald Trump. "Une telle violence n'a pas de justification et aucune place dans ce monde. La violence ne doit jamais prévaloir".  

Le chancelier allemand Olaf Scholz a, lui, qualifié sur X d'"ignoble" la tentative d'assassinat contre l'ancien président américain Donald Trump, lui souhaitant "un prompt rétablissement". "De tels actes de violence menacent la démocratie", a-t-il estimé.  

Le président français Emmanuel Macron a également adressé à Donald Trump ses "voeux de prompt rétablissement", dans un message posté sur X. "Un militant est décédé, plusieurs sont blessés. C'est un drame pour nos démocraties. La France partage le choc et l'indignation du peuple américain", a écrit le président français.  

Pour le chef de l'Etat polonais  Andrzej Duda, la tentative d'assassinat de Donald Trump constitue un "moment de choc non seulement pour l'Amérique, mais aussi pour l'ensemble du monde libre et démocratique". M. Duda a "remercié Dieu" d'avoir "sauvé la vie" à Donald Trump, exprimant l'espoir que l'ancien président américain "retrouve bientôt toutes ses forces", dans un message publié sur X.  

La Russie a quant à elle appelé Washington à faire l'"inventaire de ses politiques d'incitation à la haine" contre "les opposants politiques, les pays et les peuples", se servant de la tentative d'assassinat pour décrier le soutien américain à Kiev.  

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a dénoncé le soutien américain à l'Ukraine, qu'elle accuse de fomenter "des attentats contre le président russe". "Peut-être vaut-il mieux utiliser cet argent pour financer la police américaine et d'autres services censés assurer la loi et l'ordre aux États-Unis?".  

La ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, a fermement condamné l'attaque par balle dont a été victime l'ancien président américain Donald Trump, samedi, au cours d'un meeting électoral en Pennsylvanie (nord-est).

"La violence politique n'a absolument pas sa place dans notre démocratie. Nous devons rester unis contre de tels actes et veiller à ce que la violence ne devienne jamais un moyen d'expression", écrit-elle sur X.

Amériques

"Tout le monde doit condamner" ces tirs, a déclaré le président américain Joe Biden, qui a parlé dans la soirée avec son rival à l'élection présidentielle de novembre.  

Le président argentin Javier Milei a de son côté blâmé la "gauche internationale" et son "idéologie néfaste". "Craignant de perdre les élections, ils recourent au terrorisme pour imposer leur programme rétrograde et autoritaire", a-t-il affirmé.  

Le dirigeant brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a de son côté appelé les défenseurs de la démocratie et du dialogue politique à "condamner fermement" l'attaque contre Donald Trump.  

Le gouvernement du Costa Rica a dénoncé un "acte inacceptable". "En tant que leaders de la démocratie et de la paix, nous condamnons toutes les formes de violence."  

Le président chilien Gabriel Boric a lui aussi condamné les tirs. "La violence est une menace contre les démocraties et elle fragilise le vivre-ensemble. Nous devons tous la rejeter."  

"Malgré nos profondes divergences idéologiques et politiques, la violence, d'où qu'elle vienne, doit toujours être rejetée par tout le monde", a souligné le président bolivien Luis Arce. 

Asie

Le président chinois Xi Jinping a exprimé dimanche "sa compassion et sa sympathie" à Donald Trump, selon la diplomatie chinoise. "La Chine suit avec attention la situation relative à la fusillade dont a été victime l'ex-président Donald Trump. Le président Xi Jinping lui a exprimé sa compassion et sa sympathie", a indiqué dans un communiqué un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.  

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a appelé à "rester fermes face à toute forme de violence qui défie la démocratie", souhaitant lui aussi un "prompt rétablissement" à Donald Trump.  

Son homologue indien Narendra Modi s'est dit "très inquiet". "Je condamne fermement cet incident. La violence n'a pas sa place en politique et dans les démocraties. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement."  

Quant au Premier ministre australien Anthony Albanese, il a qualifié de "préoccupante" cette attaque, exprimant son soulagement de savoir M. Trump sain et sauf. "Il n'y a pas de place pour la violence dans le processus démocratique."  

Des propos auxquels le Premier ministre néo-zélandais voisin, Chris Luxon, a fait écho. "Aucun pays ne devrait faire face à une telle violence politique."

Le président taïwanais Lai Ching-te a adressé ses "sincères condoléances" aux victimes, estimant à son tour que "la violence politique sous toutes ses formes (n'était) jamais acceptable dans nos démocraties".  

Le président philippin Ferdinand Marcos s'est déclaré soulagé que l'ancien président Donald Trump "se porte bien" après la tentative d'assassinat". "Avec tous les peuples épris de démocratie du monde entier, nous condamnons toutes les formes de violence politique. La voix du peuple doit toujours rester suprême", a déclaré Marcos.

Moyen-Orient

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a écrit que lui-même et son épouse Sara étaient "choqués par l'apparente attaque contre le président Trump". "Nous prions pour sa sécurité et son prompt rétablissement."

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