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A Tel-Aviv, un sit-in pour exiger la libération des otages et la démission de "Bibi"

Ils ne bougeront pas tant que les otages retenus à Gaza ne seront pas libérés et que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, n'aura pas démissionné. Depuis l'attaque meurtrière perpétrée le 7 octobre par les islamistes du Hamas, un sit-in de dizaines d'Israéliens se relaient sans relâche devant le ministère de la Défense à Tel-Aviv.

Cette veille ininterrompue se tient avenue Kaplan à l'initiative d'un collectif créé pour dénoncer le "fiasco" de "Bibi", le surnom en Israël du Premier ministre, et exiger sa démission.

Deux tentes aux panneaux latéraux relevés ont été dressées devant la façade de l'édifice. La plus grande fait face à l'entrée gardée par deux soldats qui filtrent les allées et venues. L'autre se trouve un peu plus haut sur l'avenue où des dizaines de milliers d'Israéliens ont manifesté à partir de janvier, chaque samedi soir pendant 39 semaines, contre une réforme judiciaire du gouvernement jugée "anti-démocratique".

Tout au long de la journée, du matin tôt et jusque tard dans la soirée, des dizaines d'Israéliens qui se sont passés le mot pour maintenir une présence constante, font signer des pétitions, distribuent des tracts et brandissent des pancartes hostiles au Premier ministre.

Plus à l'écart, un troisième barnum est tenu par des juifs religieux, des soutiens traditionnels de "Bibi" qui, pour certains, depuis le 7 octobre, souhaitent aussi son départ.

Selon Israël, le mouvement islamiste palestinien, Hamas, a capturé 199 otages lors de son offensive sanglante sur le territoire hébreu le 7 octobre.

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