Partager:
Sept civils ont été tués lors d'une attaque attribuée, selon la police, à des rebelles indépendantistes qui ont ouvert le feu contre une mine d'or dans la région indonésienne de Papouasie.
Un groupe d'assaillants a tiré lundi après-midi sur un groupe de travailleurs miniers dans les districts de Yahukimo, selon la police.
L'attaque n'a pas été revendiquée mais la police l'a attribuée mardi à un groupe séparatiste dirigé par Egianus Kogoya, un leader des rebelles indépendantistes de Papouasie.
"Nous poursuivrons les auteurs et nous engagerons des poursuites judiciaires contre les séparatistes et Egianus Kogoya", a déclaré dans un communiqué Faizal Ramadhani, chef d'un groupe spécial formé pour poursuivre les séparatistes en Papouasie.
Une quarantaine d'agents qui avaient été envoyés pour récupérer les corps et secourir les victimes ont été attaqués par les rebelles à leur arrivée, a-t-il indiqué.
"Dès que nous sommes arrivés sur place, notre personnel a été attaqué et les coups de feu ont duré une heure et demie", a-t-il affirmé.
Sept corps ont été retrouvés sur place tandis que 11 autres personnes ont été secourues vivantes, a indiqué la police, ajoutant que des engins de chantier, des camions et le camp des mineurs ont été incendiés.
Le porte-parole de l'Armée de libération nationale de la Papouasie occidentale (TPNPB), branche militaire du principal groupe séparatiste de Papouasie, n'a pas réagi dans l'immédiat.
