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L'Assemblée nationale congolaise s'apprête à désigner son bureau définitif, une élection qui devrait accélérer la mise en place d'un nouveau gouvernement, quatre mois après les élections générales en République démocratique du Congo (RDC).
Trois candidats - et non des moindres - sont en lice pour l'élection à la présidence de cette assemblée, la chambre basse du parlement congolais, a indiqué lundi la coordination de l'Union sacrée de la Nation (USN), la vaste plate-forme qui soutient l'action du président réélu Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans un communiqué reçu par l'agence Belga.
Il s'agit du président sortant de l'Assemblée - et doyen d'âge -, Christophe Mboso N'Kodia Pwanga (81 ans), et deux autres poids lourds de l'USN: le vice-Premier ministre démissionnaire Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi (qui avait déjà occupé cette fonction lors de la présidence de Joseph Kabila Kabange, avant de passer à l'opposition et de rejoindre M. Tshisekedi) et le président démissionnaire du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo.
Ce dernier a été élu député lors des élections générales (présidentielle, législatives, provinciales et municipales) du 20 décembre dernier.
Au pouvoir depuis janvier 2019, M. Tshisekedi, 60 ans, a été largement réélu en décembre pour un second mandat de cinq ans, remportant plus de 73% des voix lors d'élections qualifiées de "simulacre" par l'opposition.
Les partis le soutenant - la large mais hétéroclite coalition de l'USN - ont aussi raflé plus de 90% des sièges à l'Assemblée nationale, ce qui lui donne - en principe - toute latitude pour mener sa politique.
La nouvelle Première ministre, première femme à occuper ce poste en RDC, Judith Suminwa Tuluka, a entamé début avril des consultations en vue de former un nouveau gouvernement. Sa composition dépend largement des tractations en cours entre forces politiques pour l'attribution des principaux postes à responsabilité au sein de l'Assemblée.
