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Les "demandes simultanées" de mandats d'arrêt par le procureur de la Cour pénale internationale à l'encontre de dirigeants israéliens et du Hamas "ne doivent pas" mettre sur le même plan ce mouvement islamiste palestinien et Israël, a souligné mardi le ministre français des Affaires étrangères.
"Ces demandes simultanées de mandats d'arrêt ne doivent pas créer d'équivalence entre le Hamas et Israël", a déclaré Stéphane Séjourné. Le ministre a à cet égard fait état d'"un groupe terroriste qui s'est félicité des attentats du 7 octobre, qui les a revendiqués également de manière assumée", et d'un "État démocratique, Israël, qui doit respecter le droit international dans la conduite d'une guerre qu'il n'a pas déclenchée lui-même".
La France rejoint ainsi l'Italie, qui a estimé plus tôt "inacceptable" et "absurde" de mettre sur le même plan le Hamas et Israël et l'Allemagne qui a regretté une décision du procureur de la CPI qui "donne l'impression fausse d'équivalence".
"Les juges de la CPI doivent désormais se prononcer sur la délivrance de ces mandats. Ils le feront de manière indépendante et en toute indépendance", a également estimé le chef de la diplomatie française devant l'Assemblée nationale.
Il a enfin rappelé le principe de solidarité de la France "envers les Israéliens et les Palestiniens" avec la recherche d'une solution politique.
"C'est le seul horizon de paix possible et nous travaillons diplomatiquement à cette fin", a-t-il également déclaré.