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"Nous voulons juste que les tirs cessent": le cri de désespoir d'une Ukrainienne, un an après le début de l'invasion russe

Dans quelques jours, nous commémorerons le premier anniversaire de l’invasion de l’Ukraine. C’était le 24 février 2022… Une guerre qui a bouleversé le monde avec des conséquences multiples : humanitaires, économiques, énergétiques… Mais surtout un drame pour les Ukrainiens.

"C’est peut-être cela l’enfer", lance un homme parmi les ruines et la dévastation en Ukraine. "Comment supporter ça ?", se demande une vieille dame. 

Il est 5 heures du matin le 24 février 2022, quand Vladimir Poutine apparaît à la télévision russe : "J’ai pris la décision d’une opération militaire spéciale"

Pour la première fois depuis la Seconde Guerre Mondiale, l’Europe vit une Guerre de conquête. Avec l’invasion d’un pays souverain. Et des images que l’on croyait d’un autre temps. A 1.600 km de chez nous. Presque la même distance qu’entre Bruxelles et Madrid. La fuite. Les séparations. Et la peur…

Andrii, cheminot, se souvient : "On a pris tous ceux que nous pouvions. Il y avait 10, 12 personnes dans chaque compartiment. Les gens étaient couchés dans les allées. Tous en état de choc : enfants, chiens, chats, adultes, personnes âgées".

Après une semaine de notre résistance héroïque, j'ai compris que cette guerre allait durer plus d'un an

Les Russes sont aux portes de Kiev. Vladimir Poutine pense prendre le pays en 3 jours… L’Ukraine mobilise tous les hommes en âge de combattre. 

Sergi était en politique. Gouverneur de sa région, il se retrouve du jour au lendemain lieutenant-colonel : "Pendant les premières heures de la guerre, nous n'étions pas sûrs de pouvoir résister à l'attaque à grande échelle. Mais après une semaine de notre résistance héroïque, j'ai compris que cette guerre allait durer plus d'un an".

Pour ceux qui n’ont pas pu ou voulu fuir…. Le quotidien devient survie. 

"Il y a des tirs tout le temps. Des éclats d'obus qui volent partout. On peut les entendre depuis le sous-sol. On s'enferme autant que possible", confie Anna, un médecin à la retraite. 

L’armée ukrainienne résiste. Grâce notamment au soutien militaire des occidentaux. Mais au fil des mois, la liste des villes martyrs s’allonge. Marioupol. Kharkiv. Kherson. Bakhmout. Soledar. Izioum. Et à chaque fois des récits et des images insoutenables. 

"Tout ce que nous demandons, c’est la paix. Nous ne demandons pas de pain, de nourriture. Nous voulons juste que les tirs cessent. Donnez-nous la paix !", supplie une vieille dame. 

 

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