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(Belga) Le président du Suriname (ancienne colonie néerlandaise), Chan Santokhi, a pris "bonne note" des excuses présentées lundi par le Premier ministre des Pays-Bas Mark Rutte quant au passé esclavagiste de son pays. Le président surinamien regrette cependant la méthode de travail du gouvernement néerlandais et l'absence d'une approche commune.
Les excuses du Premier ministre néerlandais ont également engendré du ressentiment quant à la date choisie, alors que pour beaucoup, un tel geste aurait plutôt dû survenir le 1er juillet, lors du Ketikoti qui célèbre chaque année au Suriname la fin de l'esclavage. "Le passé esclavagiste est une page sombre de notre histoire et une approche commune depuis le début aurait permis d'œuvrer ensemble à un moment d'honneur et de réparation", a souligné M. Santokhi dans une déclaration. "Se préparer à s'excuser est tout aussi important que les excuses elles-mêmes." Le président surinamien avait déjà mis en garde concernant les excuses par rapport au passé esclavagiste, insistant pour que toutes les parties concernées soient entendues. (Belga)
