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Le Hamas a "gonflé" le nombre de victimes de la frappe sur l'hôpital à Gaza, selon Israël

Le nombre de personnes tuées dans la frappe sur un hôpital à Gaza a été "gonflé" par les dirigeants du Hamas, ont affirmé jeudi les forces armées israéliennes (IDF).

La frappe de mardi soir sur l'hôpital Ahli Arab, dans le centre de Gaza, a fait au moins 471 morts parmi des déplacés du conflit qui s'abritaient dans l'enceinte de l'établissement, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste Hamas qui contrôle Gaza.

Le Hamas a pointé du doigt Israël, tandis que l'armée israélienne a assuré avoir des "preuves" de la responsabilité de l'organisation palestinienne Djihad islamique. Cette dernière a cependant démenti.

"Les IDF disposent de renseignements qui suggèrent fortement que le nombre de morts tragiques causées par le tir de roquette du Djihad islamique a été gonflé par le Hamas dans le cadre de sa campagne de désinformation", a déclaré jeudi un porte-parole de l'armée, sans fournir d'autres détails.

Il a été impossible de vérifier de manière indépendante les affirmations des deux parties.

Cette nouvelle guerre entre le Hamas et Israël a éclaté à la suite de l'attaque sanglante menée par des commandos du mouvement palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.

Plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, la plupart des civils, le jour de l'attaque, qui est la plus meurtrière ayant visé Israël depuis sa création, en 1948.

En représailles, Israël bombarde sans relâche le petit territoire surpeuplé de Gaza, où au moins 3.478 personnes ont été tuées, en majorité des civils palestiniens, selon les autorités locales.

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