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Il "n'est pas sûr" que l'aide humanitaire puisse entrer dès vendredi dans Gaza

Il n'est pas sûr que l'aide humanitaire puisse entrer dès vendredi dans la bande de Gaza, a déclaré le patron de l'OMS, quelques minutes avant qu'un média égyptien n'annonce l'ouverture du passage frontalier de Rafah ce jour-là.

"Nous exhortons ceux qui peuvent le faire (laisser passer l'aide humanitaire, ndlr) à faire en sorte que cela se produise, s'il vous plaît, pour éviter la tragédie qui nous attend", a imploré jeudi Tedros Adhanom Ghebreyesus au cours d'un point de presse à Genève, juste avant que la chaîne de télévision AlQahera News n'affirme que "Rafah ouvrira demain", sans donner plus de détails sur l'aide qui passera.

L'aide humanitaire, y compris du carburant pour les hôpitaux, doit entrer "tous les jours" dans Gaza pour répondre aux besoins des habitants, a demandé jeudi l'OMS, pour qui les 20 camions d'aide prévus pour le moment sont totalement insuffisants.

Le chef de l'Organisation mondiale de la santé, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, s'est réjoui qu'Israël ait annoncé mercredi "qu'il ne bloquerait pas l'entrée d'eau, de nourriture et de médicaments dans Gaza en provenance d'Égypte".

Mais "du carburant est également nécessaire pour les générateurs des hôpitaux, les ambulances et les stations de désalinisation", a-t-il insisté, appelant Israël à autoriser l'entrée de carburant dans Gaza dans le cadre de l'aide humanitaire.

"Je tiens à souligner que le carburant est une priorité absolue car (...) il n'y a déjà plus de carburant" qui sert aussi bien aux générateurs des hôpitaux qu'aux stations de dessalinisation qu'aux boulangeries, a expliqué le Dr Richard Peeperkorn, chef du Bureau de l'OMS dans les territoires palestiniens occupés, en visioconférence.

Israël a placé la bande Gaza, où vivent 2,4 millions de Palestiniens, en état de siège deux jours après l'attaque sanglante du Hamas.

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