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Les étudiants bruxellois des occupations étudiantes de l'Université libre de Bruxelles (ULB) et de la Vrije Universiteit Brussel (VUB) appellent à une nouvelle manifestation devant l'ambassade d'Israël - située à Uccle - mercredi soir, dans une déclaration commune publiée sur les réseaux sociaux. Choqués par "la brutalité policière et la répression" survenue mardi soir à l'ambassade, ils affirment leur "plein droit et le devoir" de renforcer leurs actions en faveur de la Palestine.
Lors d'une mobilisation spontanée organisée mardi soir à l'appel de plusieurs organisations pro-palestiniennes et de mouvements étudiants, à laquelle ont participé plusieurs centaines de personnes, la police a décidé de déployer un canon à eau et de faire usage de gaz lacrymogènes et de matraques pour disperser la foule.
Selon les manifestants, la police a fait usage de la force "sans sommation et sans raison". Le bourgmestre d'Uccle, Boris Dilliès, estime quant à lui qu'il a été demandé à la foule de se disperser. Cette "tentative de désescalade" est restée lettre morte, selon lui. "C'est pourquoi j'ai autorisé la police à disperser les manifestants", a-t-il déclaré.
Au cours de l'opération, une étudiante de la VUB a été touchée en plein visage par le canon à eau. Vera Sophia sera opérée mercredi matin. "Mon visage était complètement enflé, mais grâce aux soins des manifestants, j'ai immédiatement été mise en sécurité. Ils ont ensuite appelé l'ambulance", a-t-elle expliqué.
Les étudiants des deux occupations considèrent que "la répression violente" de la police "justifie leur décision de poursuivre la lutte". "Ceux qui déploient des gaz lacrymogènes et des canons à eau contre des manifestants pacifiques ne seront jamais du bon côté de l'histoire", ont appuyé les occupations étudiantes, affirmant qu'elles ont "le droit et le devoir" d'amplifier leurs actions en faveur de la Palestine.
L'action spontanée aura lieu à 18 heures.