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La balle pelote a été inscrite jeudi au patrimoine oral et immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, a fait savoir lundi la ministre francophone de la Culture Bénédicte Linard. La discipline réunit plus de 3.000 joueurs sur le territoire de la Fédération et "témoigne d'un profond enracinement communautaire", dans le Hainaut notamment, a expliqué le cabinet de la ministre.
Les origines de la balle pelote remontent au Moyen-Age, une époque où sont pratiqués les "jeux de paume", jeux de balle se jouant en plein air (longue paume, à mains nues) ou dans un espace fermé (courte paume, avec ustensile de frappe). La balle pelote dérive du jeu de longue paume, plus populaire que la courte paume.
A la fin du 19e siècle, après codification des règles, des fédérations sont créées et des compétitions organisées. La balle pelote devient un sport. De la fin du 19e à la veille de la Seconde Guerre mondiale, elle est le jeu de balle numéro 1 à Bruxelles et en Wallonie.
Le ballodrome se trouve au cœur de la localité, à côté d'un ou plusieurs cafés, souvent devant l'église. "Toute une communauté se rassemble autour de ce jeu sportif qui anime le village. Les voitures toujours plus nombreuses et la nécessité d'aménager des places de parking vont progressivement pousser les ballodromes à l'extérieur des localités et provoquer leur abandon progressif", détaille le cabinet.
Malgré une lente érosion à la fin du 20e siècle, la discipline est encore pratiquée aujourd'hui. Des actions de sauvegarde concrètes sont mises en place et sont prévues pour endiguer la baisse de la pratique (sensibilisation dans les écoles, action de communication, programmation de compétitions dans des lieux publics à forte visibilité).























